|
| Accueil |
Créer un blog |
Accès membres |
Tous les blogs |
Meetic 3 jours gratuit |
Meetic Affinity 3 jours gratuit |
Rainbow's Lips |
Badoo |
[ Contacts/Adhésions/ Vie du mouvement ] [ Canton de Rouvroy - Méricourt - Drocourt + Bois Bernard (CACH) ] [ Canton d'Hénin Beaumont - Noyelles Godault ] [ Canton de Leforest - Evin Malmaison - Dourges - Courcelles lès Lens ] [ Canton de Montigny en Gohelle - Hénin Beaumont ouest ] [ Canton de Carvin Libercourt ] [ Canton de Courrières - Oignies ] [ Généralité ] [ TV/Radio/Vidéo/Net et autres médias ] [ TRIBUNE LIBRE ]
|
|
|
|
Halte à la tyrannie des marchés !
27/08/2011 10:31
Dernièrement, le monde a vécu suspendu aux évolutions erratiques des marchés financiers. Ne faudrait-il pas couper le cordon entre économie réelle et économie financière ? L'avis de Laurent Pinsolle, Porte-parole de Debout la République
Quand la corbeille gouverne le monde
Cela fait maintenant quatre ans que les pays du monde entier vivent suspendus aux mouvements erratiques des marchés financiers.
Quatre ans que les dirigeants de la planète sont au chevet de cette hydre financière malade de ses excès et qui entraine le reste de l’économie dans la récession.
Quatre ans que les gouvernements de ce monde prennent pourtant toutes les mesures que le monde financier souhaite pour lui permettre d’aller mieux, et il ne va pas mieux.
Il y a trois ans, il fallait recapitaliser les banques, leur offrir une garantie publique et relancer l’économie.
Aujourd’hui, il faut les délester des dettes souveraines qui leur semblent suspectes, rééquilibrer les finances publiques et constitutionnaliser une camisole budgétaire qui a été parée du terme « règle d’or ».
Mais les pantins gouvernementaux ont beau s’agiter dans le sens demandé, les marchés ne sont même pas rassurés puisque nous avons expérimenté un mini krach en plein été.
L’hypocrisie de Nicolas Sarkozy
Qu’il est loin le temps où Nicolas Sarkozy promettait de moraliser le capitalisme et dénoncer ses excès !
Qu’il est loin le temps où il promettait un nouveau Bretton Woods !
Dans la réalité, le G20 n’a presque rien fait et les gouvernements sont plus que jamais à la botte des marchés financiers. En effet, dès qu’ils ne se sentent pas bien, alors nos dirigeants se pressent de convoquer une réunion d’urgence et faire (presque) tout ce qui leur est demandés (à l’exception d’Angela Merkel).
Nicolas Sarkozy a démissionné devant les marchés financiers. Il a choisi les agences de notation et les banques plutôt que le peuple. Pour sûr, il n’y a jamais eu de réunion d’urgence pour lutter contre le chômage de masse ou la désindustrialisation. Mais il ne faut pas croire que le Parti Socialiste présente en quoi que ce soit une alternative. Ses candidats (à l’exception d’Arnaud Montebourg) sont engagés dans une course bien illusoire à l’orthodoxie financière.
L’alternative existe !
Alors que le gouvernement français avait refusé de suivre Berlin dans l’interdiction des ventes à découvert, Paris vient de changer d’opinion (avec Rome, Madrid et Bruxelles) mais seulement pour quinze jours et sur les valeurs financières. Pourquoi ne pas le faire définitivement ? Et pendant ce temps, rien n’est fait au sujet des profits indécents de hedge funds qui jouent et gagnent en spéculant sur un apocalypse financier qui a pourtant de graves conséquences sur l’économie réelle.
Pendant ce temps, le PIB de la Grèce a baissé de 6.9% en un an. Si les plans de sauvetage protègent les créanciers d’Athènes, la population, elle, souffre de plus en plus et le poids de la dette (dont la valeur ne baisse pas, contrairement à la dette) devient chaque jour plus insupportable.
En France, 90% de la croissance du premier semestre vient de la hausse des stocks… Et la baisse de l’inflation démontre la bêtise crasse de la décision de la BCE de monter ses taux.
Pourtant, les solutions existent pour enfin mettre au pas la finance, la remettre au service de l’économie réelle, et non l’inverse : contrôle des mouvements de capitaux, taxation des transactions financières, séparation a minima entre banques de dépôts et banques d’affaires, interdiction des pratiques spéculatives dangereuses, véritable mise au banc des parasites fiscaux, renationalisation de la création monétaire (fin de la loi de 1973), constitution d’un pôle public bancaire plus important….
Toutes ces mesures pourraient mettre fin à la tyrannie de la corbeille. Mais, comme le souligne Frédéric Lordon, cette chienlit de la corbeille la mène à l’autodestruction. Alors, nous pourrons reconstruire un système où la finance est au service de l’homme, et non l’inverse.
Laurent Pinsolle
Porte-parole de Debout la République
| |
|
|
|
|
|
|
|
Raffarin : soumis aux marchés et fier de l’être !
26/08/2011 11:44
On connaissait Jean-Pierre Raffarin en grand spécialiste de la phrase sinueuse et imagée, en expert en langue de chêne massif et en circonvolutions. Mais ce matin, sur RTL, l’ex-Premier ministre y est allé, sans tortiller de l’arrière-train, de ces petites vérités qui font mal à entendre.
Après avoir salué le « métier difficile » (sic) des agences de notation, voilà qu’il nous dit tout haut le rôle déterminant et désastreux que ces organismes-là ont désormais sur la vie politique de notre pays : « Au fond, dans le passé, l’élection présidentielle dépendait d’un seul facteur : l’avis des électeurs. Maintenant, l’élection présidentielle dépend de deux facteurs : l’avis des électeurs, mais aussi l’avis des prêteurs. Nous sommes endettés comme tous les pays endettés. Pour que notre pays marche, il faut que certains lui prêtent de l’argent. Ce “certains”, ce sont des fonds de pension, ce sont des retraités, ce sont des acteurs mondiaux, ce sont surtout des acteurs hors de France. Ces acteurs-là, ils ont leur avis sur l’économie française. »
Mais plutôt que de s’insurger contre ce déni de démocratie fait aux Français (puisqu’il s’agit bien d’une perte de notre souveraineté au profit des fameux marchés), Jean-Pierre Raffarin préfère servir la soupe à nos « prêteurs » : « Il va falloir faire des promesses de bonne gestion, des promesses d’équilibre budgétaire, de rigueur budgétaire, de réforme ».
On savait déjà pertinemment que l’UMP ferait campagne sur ce thème-là face au candidat socialiste. La sortie de Raffarin au micro d’Aphatie n’en est finalement qu’une éclatante confirmation. « Voter PS, répèteront jusqu’à plus soif les pontes de la majorité, c’est prendre le risque de nous fâcher tout rouge avec les agences de notation et de voir la note de la France dégradée ». Ou comment faire passer le débat politique sous les fourches caudines de la dette et des marchés. Ou comment même le faire disparaître des écrans radars de la campagne. Nicolas Sarkozy et l’UMP n’ont d’ailleurs aucun intérêt à ce qu’il y ait un vrai débat politique. Il n’y a qu’à voir avec quelle délectation la droite va de l’avant vers la présidentielle pendant que les dirigeants PS, eux, sont empêtrés dans l’affaire DSK.
Les socialistes ont intégré depuis de long mois que la campagne se fera sur ce terrain-là, qu’il leur faudra apparaître plus « responsables » que jamais pour ne pas effrayer les marchés. Depuis plus d’un an, il parle de « période d’argent public rare ». Bien avant même sa déclaration de candidature à Lille, la première d’entre eux, Martine Aubry, affirmait déjà plus ou moins dans ses discours que « tout ne sera évidemment pas possible tout de suite »...
Ce matin donc, Raffarin nous a prévenu de la teneur de la campagne à venir. Il s’est montré d’une franchise qu’on ne lui connaissait pas. Mais au moins le fait-il aussi envers son propre camp ! Lorsque Jean-Michel Aphatie lui fait par exemple très justement remarquer que nous avons eu droit à « cinq ministres des Affaires européennes en quatre ans » et que le dernier en date, Jean Leonetti, comme un « symbole », est « spécialiste de fin de vie », Raffarin dégaine sa franchise toute neuve et pas encore usée : « Ce qui compte, c’est que c’est Alain Juppé qui est à la tête de ce dossier et je peux vous dire que, lui, ses convictions européennes sont affirmées ». Leonetti appréciera…
Gérald Andrieu, Marianne
Journahttp://www.debout-la-republique.fr/Raffarin-soumis-aux-marches-et.htmlliste
Marianne
| |
|
|
|
|
|
|
|
Le bien mauvais débat de la dette publique
26/08/2011 11:40
C’est la nouvelle pierre philosophale de la pensée unique qui domine la vie politique française. La France a trop dépensé pendant des années et doit maintenant mener une politique d’austérité pour assainir la situation. Même les candidats du PS y cèdent, les uns après les autres.
Une autre vision de la dette
Bien sûr, je n’ai pas l’intention de glorifier la dépense publique pour la dépense publique, de dire qu’il n’y a pas de problème, ou même de prôner un comportement démagogique.
Cependant, avant d’analyser ce qu’il faut faire, il faut questionner cette pensée qui s’impose à gauche, à droite et au centre. En effet, Nicolas Sarkozy veut faire de ce sujet un moyen de disqualifier les socialistes. Jean-Louis Borloo surenchérit et les socialistes montrent patte blanche aux agences de notation.
Tout d’abord, il faut relativiser la position de la France. Bien sûr, notre endettement a beaucoup augmenté depuis trois ans. Cependant, la France reste un des rares pays à conserver son AAA, du fait d’une dette relativement mieux maîtrisée que la moyenne des grands Etats. En outre, nous ne raisonnons qu’en dette brute, alors qu’en dette nette (diminuée des actifs financiers de l’Etat), la position de la France s’améliore nettement, comme souligné par Alternatives Economiques ou André-Jacques Holbecq. Mieux l’ensemble du patrimoine de l’Etat Français reste positif.
Les causes de notre endettement
Il faut ensuite analyser les causes de notre endettement. Il est tout de même assez incroyable que les médias ne soulignent pas davantage le rôle majeur joué par la crise financière de 2008 dans le dérapage des finances publiques.
En 2007, notre endettement était légèrement supérieur à 60% du PIB et en légère baisse par rapport à notre richesse nationale. C’est la crise causée par les excès du monde financier et son sauvetage qui a déséquilibré une situation stabilisée auparavant. En effet, notre dette tournait autour de 60% du PIB depuis le milieu des années 1990.
En outre, comme le souligne justement André-Jacques Holbecq, il ne faut pas oublier que la France a payé 1340 milliards d’euros d’intérêts de 1979 à 2009 alors que la dette a augmenté de 1250 milliards… Et s’il est normal de payer des intérêts à un prêteur qui nous confie son épargne, le débat change quand on constate que l’Etat a renoncé à la création de la monnaie, confiée aux banques privées…
Du coup, outre l’augmentation conjoncturelle de 20 points de notre dette consécutive à la crise financière, l’analyse des raisons plus structurelles de la dette pose également problème.
Par-delà l’abandon de la création monétaire en 1973, on peut également attribuer le déficit structurel de l’Etat à une mondialisation qui assèche le tissus productif français et explique la persistance d’un chômage de masse et d’une stagnation du pouvoir d’achat, qui pèsent tous deux sur les déficits…
Que faut-il faire ?
Aujourd’hui, on culpabilise les Français et si certains gouvernements ne sont pas tout blancs (« l’état calamiteux » des finances publiques laissé par Balladur et Sarkozy en 1995, la « cagnotte » dilapidée par Lionel Jospin ou les baisses d’impôt de Nicolas Sarkozy), le concours d’austérité auquel participent Hollande, Aubry, Borloo et Pécresse est inquiétant. Car trop d’austérité risque de tuer la croissance sans même réduire les déficits, comme cela se passe en Grèce…
Comme le souligne NDA, l’urgence aujourd’hui dans toute l’Europe est de relancer la croissance en relocalisant la production industrielle, qui porte une lourde part de responsabilité dans le niveau actuel des dettes publiques. Par-delà la monétisation partielle des dettes publiques, une réforme en profondeur du système monétaire et financier est absolument nécessaire.
Sous la pression des marchés et des agences de notation, le thème de la dette publique risque de prendre une place importante dans les débats pour la présidentielle. Nous y serons bien armés pour dénoncer un système qui saigne les peuples au profit du système financier
Laurent PinsollePorte-parole de Debout la République

| |
|
|
|
|
|
|
|
François Fillon : le tartuffe derrière le masque de père-la-vertu
26/08/2011 11:35
En annonçant 11 milliards d’économies, Francois Fillon, fidèle à son nouveau personnage de père-la-vertu, veut apparaitre comme le champion d’une gestion en bon père de famille. Si on regarde derrière les effets d’annonce et les effets de manche, François Fillon est en réalité un tartuffe.
Comment ose-t-on se moquer ainsi des Français ? François Fillon a-t-il oublié que le Parlement est appelé à débloquer 15 milliards d’euros supplémentaires pour le tonneau des danaïdes grec les 6 et 7 septembre prochains ? Les 11 milliards d’économies que le gouvernement a difficilement rassemblés au prix de nouveaux sacrifices pour les Français, ils vont être jetés par la fenêtre dans deux semaines pour contenter les marchés financiers et les banques.
Faut-il aussi rappeler que, depuis un an, le gouvernement a déjà augmenté la dette de 45 milliards d’euros pour mettre sous perfusion une monnaie unique qui asphyxie pourtant l’économie de nos pays ?
C’est une tartufferie sans précédent à laquelle se livre François Fillon, une politique où l’on rançonne les Français pour payer les banques qui se sont trop aventurées en Grèce. Si le gouvernement peut débloquer tant de milliards, ils devraient être investis dans l’économie réelle, pour soutenir les PME et les artisans qui souffrent de la crise. Cet argent-là ne sera pas perdu sur des marchés financiers mais investi pour relancer l’économie du pays. Voilà une vraie gestion en bon père de famille.
Nicolas DUPONT-AIGNAN
Député de l’Essonne Président de Debout la République
Contact presse : 06 65 12 12 34
http://www.debout-la-republique.fr/Francois-Fillon-le-tartuffe.html
| |
|
|
|
|
|
|
|
La guerre des Diadoques
25/08/2011 10:13
Les derniers évènements politiques de cette presque rentrée nous amènent quelques réflexions sur les raisons d’un tel fiasco. Nous pensons que cet évènement ne pouvait qu’être raté du fait des motivations qui ont poussé à cette cacophonie : l’ambition des médiocres !
De même nous ne comprenons pas pourquoi avoir fait dérouler cette manifestation à la fosse Mulot pour soit disant honorer la mémoire de mineurs, mineurs qui auraient été blessé devant tant d’outrance. Comment ne pas nous offusquer de cette récupération politicienne. Mais passons sur cette récupération qui, au passage aurait dut être faite sur le site du Dahomey. En effet, si, comme ils le prétendent, les acteurs avaient voulus rendre un hommage appuyé aux grévistes de 1941, alors c’était le site à retenir puisque tout est parti de là. Et puis l’AR comme le PRG ou le MRC (dont on se demande pourquoi il s’acoquine avec un PRG et un PS aux antipodes de leur vision de la Nation) n’ont rien inventé ! Ils ne font que prolonger une vieille tradition initiée par le PS62.
Cette manifestation étant décidé en dépit du bon sens, il convenait alors de la mener avec dignité. Mais là une nouvelle fois, à Hénin Beaumont, rien n’est jamais comme ailleurs. La guerre de tranchée ouverte entre AR et Nouvelle élan aura tôt fait de se manifester au grand dam des bénévoles et anciens combattant témoins impuissants de cette guerre d’ambition. Un conflit puéril qui n’honore ni la mémoire de nos mineurs ni de nos concitoyens qui désespèrent de leurs représentants.
Que penser aussi de la formulation de J. M. Baylet appelant à l’union des forces républicaine de la gauche locale qui comme chacun le sait est plus républicaine qu’à droite. Un pas de plus vers le sectarisme assurément !
Quant au problème d’intendance (la gerbe oubliée), il illustre une nouvelle fois hélas l’incapacité organisationnelle de la majorité municipale qui n’a toujours pas, malgré ce qu’Alain Alpern semble en penser par excès d’optimisme, pris conscience de ses limites.
Le comité de circonscription
Photo : Voix du Nord
| |
|
|
|
|